Algérie Foot– Le Al-Shorta Sports Club irakien a déposé une plainte à la FIFA contre son joueur international algérien, Djamel Benlamri, suite à son absence prolongée. Le défenseur de 34 ans avait signé un contrat d’un an avec le club lors de la dernière période de transfert, mais il n’a jamais joué un seul match officiel avec l’équipe. En effet, il a quitté le club avant le début de la saison de football en Irak, provoquant une grande controverse.
Selon des sources proches du dossier, la direction du Al-Shorta Sports Club avait initialement accordé à Benlamri un délai pour revenir à Bagdad et rejoindre l’équipe, après qu’il ait décidé de quitter la capitale irakienne sans en informer la direction. Ce comportement a engendré une crise entre le joueur et le club, qui a émis des déclarations critiquant l’attitude de Benlamri. Malgré l’octroi d’un temps de réflexion, le joueur n’a pas pris la décision de revenir, et la direction, occupée par les préparatifs pour accueillir les matchs de la Ligue des champions asiatiques, a quelque peu oublié cette affaire.
Le Al-Shorta Sports Club a donc décidé de porter plainte auprès de la FIFA, arguant que Benlamri n’a pas respecté les conditions de son contrat. En effet, le joueur avait perçu un acompte de son salaire sans avoir joué pour l’équipe. Par conséquent, la direction réclame le remboursement de cette somme, affirmant que Benlamri doit retourner l’argent qu’il a reçu. De plus, la direction a informé le joueur qu’il ne pourrait pas rejoindre un autre club sans un accord de libération de la part du Al-Shorta Sports Club, ce qui ne sera pas possible tant qu’il n’aura pas remboursé les fonds perçus.
En réponse à la plainte du club, Benlamri a rapidement fait savoir qu’il comptait également déposer une plainte contre le club irakien, l’accusant de ne pas avoir respecté les termes de leur accord, notamment en ce qui concerne la fourniture d’un logement adéquat. Il a affirmé que les conditions de vie au sein du club n’étaient pas conformes aux attentes qu’il avait en signant. Cette situation a engendré des tensions, le superviseur de l’équipe, Wahab Al-Taie, accusant Benlamri de se plaindre et de ne pas vouloir jouer, tout en insinuant qu’il recherchait des excuses inappropriées.
Benlamri a également déclaré lors d’interviews qu’il avait toujours joué à un niveau élevé et qu’il n’avait jamais rencontré de telles difficultés dans les autres pays où il a évolué. Il a souligné que ses réelles préoccupations avec le club n’étaient pas financières, mais qu’elles étaient liées à des problèmes de conditions de vie et de préparation physique.
La situation actuelle de Djamel Benlamri soulève de nombreuses questions quant à son avenir. Alors que le Al-Shorta Sports Club cherche à défendre ses intérêts, le joueur semble déterminé à faire valoir ses droits. Cette affaire pourrait avoir des répercussions non seulement sur la carrière de Benlamri, mais également sur les relations entre les clubs et les joueurs en Irak.
Il est désormais crucial que les deux parties trouvent un terrain d’entente pour éviter une escalade des conflits, qui pourrait nuire à l’image du football irakien et à la carrière de ce défenseur algérien talentueux. Les deux camps semblent campés sur leurs positions, et il faudra probablement l’intervention de la FIFA pour résoudre ce litige.
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