Algérie Foot– Le président de la FIFA Gianni Infantino prépare un sale coup, qui serait plus que bénéfique pour le Maroc.
Les élections pour la présidence de la Confédération africaine de football (CAF) s’annoncent particulièrement tendues cette année, alors que des personnalités influentes se préparent à prendre part à cette compétition. Patrice Motsepe, actuel président de la CAF, a récemment annoncé officiellement sa candidature pour un second mandat. Cependant, cette déclaration prématurée est perçue par de nombreux observateurs comme une réponse à des manœuvres en coulisses, orchestrées par des figures qui aspirent également à diriger l’instance continentale. L’élection est prévue pour le 12 mars 2025 au Caire, en Égypte.
Parmi les principaux adversaires de Motsepe se trouve l’Égyptien Hani Abourida, membre influent de la FIFA et de la CAF. Abourida a renforcé sa position en obtenant un changement de la réglementation de la CAF, permettant aux candidats de plus de 70 ans de se présenter à la présidence. Ce soutien des membres de la CAF a solidifié ses ambitions pour la présidence, le mettant en position de challenger sérieux face à Motsepe.
La FIFA fait les affaires du Maroc
Le président de la FIFA, Gianni Infantino, jouerait un rôle clé dans cette élection. Selon des sources internes à la CAF citées par Winwin, Infantino ne serait pas en faveur de la réélection de Motsepe et encouragerait une nouvelle candidature d’Abourida. Infantino aurait confié à des proches qu’il souhaite un changement à la tête de la CAF, préférant un candidat comme Abourida, qu’il considère plus apte à défendre les intérêts de la FIFA au sein du football africain. Ce soutien potentiel de la FIFA pourrait influer sur les alliances au sein de la CAF et accentuer la pression sur Motsepe, et faire les affaires du Maroc qui soutient Abourida.
En outre, Motsepe ne bénéficie pas d’un soutien unanime au sein de l’organisation, notamment dans la région de l’Afrique du Nord, qui comprend des pays influents tels que l’Égypte, la Libye, la Tunisie, l’Algérie et le Maroc. Cette région, stratégiquement importante pour la CAF, semble plus favorable à un leadership alternatif.
Outre Abourida, d’autres candidats envisagent de rejoindre la course. Samir Sobha, président de la Fédération de football de Maurice, a également exprimé son intention de se porter candidat. Par ailleurs, le Djiboutien Suleiman Waberi, membre exécutif de la CAF, a annoncé qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat au sein de la CAF, préférant se concentrer sur une candidature au conseil exécutif de la FIFA.
La clôture des candidatures est fixée au 12 novembre 2024, date à laquelle les prétendants devront se déclarer officiellement. Les postes à pourvoir incluront celui de président de la CAF, ainsi que plusieurs sièges au comité exécutif et au conseil de la FIFA. Parmi les candidats dont les mandats arrivent à terme figurent notamment des représentants de pays comme la Tunisie, le Liberia, le Niger, le Cameroun, le Djibouti, les Seychelles, le Botswana, et les Comores.
Ces élections pourraient marquer un tournant pour la gouvernance du football africain, en particulier si Abourida décide de se lancer officiellement dans la course, promettant une première compétition électorale véritablement disputée depuis huit ans. La présence de plusieurs candidats forts et influents, ainsi que les manœuvres diplomatiques autour de la FIFA et de la CAF, laissent présager une bataille électorale intense. Pour le football africain, l’enjeu est de taille : ces élections détermineront l’avenir de la CAF, son leadership, et ses relations avec la FIFA et les instances internationales du football.
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