Algérie Foot– La Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de Beach Soccer 2024 a pris une tournure inattendue lors de la dernière journée des groupes, où le Maroc a soulevé des accusations de tricherie à l’encontre de l’Égypte, pays hôte de la compétition. La rencontre, qui s’est déroulée à Hurghada, a vu les deux équipes déjà qualifiées pour les demi-finales, mais c’était la première place du groupe A qui était en jeu. Le Maroc et l’Égypte, tous deux victorieux de leurs précédents matchs respectifs, s’affrontaient pour déterminer qui terminerait en tête du groupe.
Le match a été particulièrement disputé, et les Lions de l’Atlas pensaient avoir réussi à égaliser à 3-3 dans les dernières secondes du temps réglementaire. Cependant, leur joie a été de courte durée, car le but a été annulé. Ce retournement de situation a suscité des interrogations, notamment sur le timing de l’arbitrage. En effet, le buzzer a retenti alors que Driss Ghannam venait de frapper le ballon, le plaçant dans la lucarne du gardien égyptien, quelques secondes avant la fin du match. La décision de l’arbitre de ne pas valider ce but a laissé les joueurs marocains stupéfaits et furieux.
Mais ce n’est pas tout. Des allégations ont également circulé concernant un problème technique avec le chronomètre. Selon les informations, il semblerait que le temps sur le tableau d’affichage ait été mystérieusement réduit de 10 secondes dans les dernières minutes du match, privant ainsi le Maroc d’une opportunité précieuse pour égaliser. Ce genre de manipulation est inacceptable dans le monde du sport, où la transparence et l’équité doivent prévaloir.
Ces incidents ont suscité une grande indignation parmi les supporters marocains et ont soulevé des questions sur l’intégrité de la compétition. Alors que le pays hôte, l’Égypte, était en quête de son premier titre, les événements de ce match ont jeté une ombre sur leurs efforts. La colère des Marocains est compréhensible, car ils aspirent également à décrocher leur premier sacre. Les deux équipes ont une histoire récente de rivalité, et ce match était l’occasion pour le Maroc de prendre sa revanche après avoir été éliminé par l’Égypte lors de la précédente édition.
À l’heure actuelle, aucune des fédérations concernées, ni la Fédération royale marocaine de football (FRMF) ni la Fédération égyptienne de football (EFA), n’a émis de communiqué concernant ces incidents. De même, la Confédération africaine de football (CAF), qui tenait une assemblée générale à Addis-Abeba, n’a pas fait de déclaration officielle sur cette situation. Cette absence de réaction ne fait qu’accentuer le mécontentement des supporters marocains, qui attendent des réponses et une clarification sur ce qui s’est réellement passé.
Il est essentiel que la CAF prenne ces allégations au sérieux et enquêtent sur les événements survenus lors de ce match. Le respect des règles et l’équité doivent être au cœur de toutes les compétitions sportives, et toute manipulation, qu’elle soit intentionnelle ou non, doit être punie pour garantir l’intégrité du sport.
Le Maroc se prépare désormais à affronter la Mauritanie en demi-finale, tandis que l’Égypte retrouvera le Sénégal pour un remake de la dernière finale. Les Lions de l’Atlas espèrent laisser derrière eux ces incidents et se concentrer sur leur parcours, mais ils porteront certainement en eux le poids de cette rencontre controversée. Les événements de cette journée pourraient avoir des répercussions à long terme sur les relations entre les deux pays, mais aussi sur l’image de la CAF et l’intégrité de ses compétitions. La suite de cette CAN de Beach Soccer 2024 sera à suivre de près, car elle pourrait marquer un tournant dans l’histoire du football de plage africain.
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