Algérie Foot– L’équipe d’Algérie a réalisé une performance remarquable en défense, n’encaissant qu’un seul but après quatre journées des éliminatoires de la CAN 2025. Cependant, la question se pose : peut-on considérer que cette équipe dispose d’une défense solide ? Les experts demeurent prudents et estiment qu’il est encore trop tôt pour tirer de telles conclusions. Le dossier de la défense, en particulier l’axe central, reste donc ouvert, et les performances peu convaincantes de joueurs comme Mandi et Tougaï incitent l’entraîneur Vladimir Petkovic à explorer d’autres options.
Une des pistes à envisager est l’inclusion d’Ahmed Touba, qui pourrait apporter une valeur ajoutée significative à la ligne défensive. Ancien joueur de la sélection, il avait souvent été convoqué alors qu’il manquait de temps de jeu. Toutefois, depuis son arrivée au FC Malines début septembre, Touba a enchaîné les titularisations et a montré des performances solides. Sa récente sélection dans le groupe national témoigne de la confiance que lui accorde Petkovic. Si l’on considère qu’il revient en pleine forme, Touba pourrait devenir un atout précieux pour solidifier la défense algérienne.
Les matchs de novembre, comprenant un déplacement en Guinée équatoriale et la réception du Libéria, offrent une occasion idéale pour tester de nouvelles configurations, surtout que l’EN a déjà validé son ticket pour la CAN 2025. Petkovic pourrait envisager de repositionner Ramy Bensebaïni, le meilleur défenseur de l’équipe, en arrière gauche, où il excelle, et faire avancer Rayan Aït-Nouri d’un cran. Ce dernier, évoluant actuellement à Wolverhampton en tant que piston gauche, a démontré ses qualités défensives et offensives. Lors de son dernier match contre Manchester City, il a su contenir efficacement les attaquants adverses, prouvant qu’il peut être un atout dans les deux phases de jeu.
Cependant, l’apport défensif d’Aït-Nouri en équipe nationale suscite des interrogations. Souvent enclin à dribbler, il peut parfois négliger ses responsabilités défensives. Repositionner Aït-Nouri plus haut sur le terrain pourrait maximiser son impact, surtout dans le jeu en contre, une approche que Petkovic semble privilégier. L’intégration d’Ahmed Touba à l’axe central serait donc cruciale pour permettre ces ajustements tactiques.
Le stage de novembre représente une étape décisive pour le sélectionneur, qui pourra non seulement tester de nouveaux joueurs, mais également peaufiner son dispositif défensif en vue des prochains défis, notamment les éliminatoires de la Coupe du monde 2026. En somme, Ahmed Touba pourrait bien se révéler comme la pièce manquante d’un puzzle défensif en quête de solidité.
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