Algérie Foot– Ce mardi, lors de l’Assemblée Générale de la Confédération Africaine de Football (CAF) qui se tient à Addis-Abeba, plusieurs décisions majeures ont été prises, redéfinissant les modalités de gouvernance du football africain pour les années à venir. Ces décisions concernent à la fois la gestion financière de l’institution ainsi que des réformes importantes au niveau du processus électoral. Plusieurs décisions de la CAF risquent d’impacter l’Algérie.
L’un des points essentiels discutés lors de cette réunion a été l’approbation des comptes financiers pour les exercices 2023 et 2024. Les résultats financiers ont révélé un déficit de 9,25 millions de dollars, une situation qui a suscité des inquiétudes quant à la santé financière de la CAF. Cependant, les membres de l’Assemblée Générale ont voté à l’unanimité en faveur de l’approbation des comptes après une vérification minutieuse.
Au-delà des finances, l’un des moments clés de l’Assemblée a été la décision de supprimer la limite d’âge de 70 ans pour les candidats aux postes de président de la CAF, membres du Conseil de la FIFA, et membres du bureau exécutif de la CAF. Cette modification ouvre la voie à des figures influentes, comme l’Égyptien Hani Abu Rida, qui, âgé de 71 ans, n’aurait pas pu se présenter selon l’ancienne règlementation. Cette décision marque un tournant dans l’histoire de la CAF, où des restrictions d’âge avaient limité la participation de candidats expérimentés dans la gouvernance du football continental. Cette décision de la CAF est mauvaise pour l’Algérie du moment que Lekjaa pourrait introniser son ami proche Abu Rida comme président.
L’Assemblée Générale a également fixé la date des prochaines élections de la CAF au 12 mars 2025. Ces élections, qui se tiendront au Caire, en Égypte, décideront du prochain président de la CAF, des membres du bureau exécutif, ainsi que des représentants africains au Conseil de la FIFA. La compétition pour ces postes s’annonce déjà intense, avec des candidats de renom issus de différents pays africains, prêts à briguer des postes-clés dans l’administration du football continental.
Parmi les postes à pourvoir figurent celui du président de la CAF, actuellement occupé par le Sud-Africain Patrice Motsepe, ainsi que plusieurs sièges au bureau exécutif. Des personnalités influentes telles que le Tunisien Wadie Jary, le Libérien Mustapha Raji, et le Camerounais Mamadou Sidou Njoya.
L’Assemblée Générale a également précisé que ces élections auraient lieu à l’hôtel Marriott Mena House, au Caire, à partir de 10h00, heure locale, le 12 mars 2025. Les résultats de ces élections seront cruciaux pour l’avenir du football africain, car ils détermineront qui dirigera la CAF à un moment où le continent cherche à renforcer sa présence sur la scène internationale du football.
Ces réformes et décisions marquent un tournant pour la Confédération Africaine de Football, qui s’efforce de moderniser ses structures et de préparer une gouvernance plus ouverte et représentative pour les années à venir.
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