Algérie Foot– La Confédération africaine de football (CAF) a finalement décidé de maintenir le mode d’élection zonal et linguistique pour les élections du bureau exécutif, un choix qui pourrait avoir des conséquences importantes pour l’avenir du football algérien. En mars prochain, Walid Sadi, président de la Fédération algérienne de football (FAF), pourrait se retrouver en tant que candidat unique si un éventuel candidat tunisien venait à se retirer.
Cette situation représente une opportunité en or pour Sadi, qui aurait ainsi la possibilité d’intégrer le bureau exécutif de la CAF sans opposition significative. Cela pourrait également chambouler les plans de Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football, qui avait manifesté son intention de bloquer l’accès de tout candidat algérien à cette instance.
Le maintien de ce mode d’élection est perçu comme un moyen de garantir une représentation équitable des différentes régions et langues du continent africain, mais il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’un terrain politique délicat, où les intérêts nationaux et les rivalités historiques jouent un rôle prépondérant. L’éventualité d’une candidature unique pour Sadi pourrait signifier un renforcement de la présence algérienne au sein de la CAF, tout en ébranlant les ambitions de Lekjaa et de ses alliés.
Dans un contexte où les luttes de pouvoir sont fréquentes au sein des instances dirigeantes du football africain, cette situation pourrait aussi provoquer des tensions supplémentaires entre les fédérations nationales. Les mois à venir s’annoncent cruciaux pour Walid Sadi, qui devra naviguer habilement entre les enjeux politiques et sportifs pour réaliser ses ambitions au sein de la CAF.
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