Algérie Foot– À l’approche des prochaines élections à la Confédération africaine de football (CAF), les manœuvres en coulisses se multiplient et les grandes figures du football africain affinent leurs stratégies. Patrice Motsepe, président en exercice de la CAF depuis 2021, a clairement indiqué son désir de briguer un second mandat, tandis que l’Égyptien Hani Abou Rida, membre influent de la FIFA et de la CAF, reste encore incertain quant à sa propre candidature à la présidence.
Le milliardaire sud-africain Motsepe, connu pour ses ambitions de réformer le football africain, souhaite consolider son bilan en présentant un plan de développement visant à augmenter les ressources financières du football continental. Ce projet inclurait la modernisation des infrastructures et l’amélioration des compétitions au niveau des clubs et des équipes nationales. Depuis son arrivée en 2021, Motsepe a entrepris des initiatives pour redorer l’image du football africain à l’échelle mondiale. Toutefois, la question de sa réélection reste sujette à l’approbation des dirigeants des différentes fédérations africaines.
Cette semaine, Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, devient le centre névralgique des discussions autour de l’avenir de la CAF. Motsepe devrait y tenir plusieurs réunions pour rassembler les soutiens nécessaires à sa candidature. En plus de cette campagne officieuse, l’assemblée générale ordinaire de la CAF se déroulera mardi, un événement crucial pour valider plusieurs changements de règlement, notamment la levée de la limite d’âge pour les candidats à la présidence et la suppression de l’exigence linguistique pour les candidats au Conseil de la FIFA.
C’est précisément ces changements qui intéressent particulièrement Hani Abou Rida. Le responsable égyptien, membre influent de la scène footballistique africaine et internationale, hésite encore à se lancer dans la course pour la présidence de la CAF. En effet, Abou Rida, qui a joué un rôle clé dans la gestion des relations entre la FIFA et la CAF, attend de voir si les amendements proposés seront adoptés par l’assemblée générale. S’ils sont rejetés, sa candidature pourrait devenir une réalité. Dans le cas contraire, il pourrait choisir de se concentrer sur sa reconduction au sein du Conseil de la FIFA.
Le climat est donc incertain, et la date limite pour les dépôts de candidatures, fixée au 12 novembre 2024, met une pression supplémentaire sur les différents prétendants à la présidence. À l’heure actuelle, Patrice Motsepe semble avoir une longueur d’avance avec son bilan solide et ses soutiens grandissants. Mais dans l’arène politique du football africain, rien n’est jamais acquis.
L’élection à la présidence de la CAF, prévue pour mars 2025, s’annonce donc passionnante.
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