Le football libyen traverse une crise majeure, avec des
répercussions qui pourraient bouleverser le bureau exécutif de la
Confédération Africaine de Football (CAF). Abdelhakim Al-Shalmani,
président de la Fédération Libyenne de Football, a récemment
démissionné, déclarant qu’il ne souhaitait plus être associé à la
division et l’échec du sport dans son pays. Cette décision
intervient alors que la Libye fait face à des difficultés
croissantes, notamment le report de son match contre le Nigeria en
qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations, après un
incident à l’aéroport qui a provoqué le départ de la délégation
nigériane, suscitant la colère du président de la CAF, Patrice
Motsepe.
Malgré les tentatives de Motsepe pour convaincre Al-Shalmani de
revenir sur sa décision, celui-ci a maintenu sa position. Cela
pourrait conduire à une restructuration du bureau exécutif de la
CAF et ouvrir la voie à des élections partielles.
Dans ce contexte, Walid Sadi, président de la Fédération
Algérienne de Football, est considéré comme un candidat sérieux
pour remplacer Al-Shalmani. Grâce aux relations solides entre
l’Algérie et la CAF, ainsi qu’à son influence croissante sur la
scène footballistique africaine, l’Algérie pourrait tirer profit de
cette situation pour renforcer son rôle au sein de l’instance
continentale.
Cette crise en Libye pose également la question de l’avenir de
la participation du pays aux compétitions internationales. Pendant
ce temps, l’Algérie pourrait consolider son statut en Afrique en
occupant une position stratégique au sein du bureau exécutif de la
CAF.