À l’approche de la CAN-2019 prévue en Egypte, la FAF joue la carte de la motivation financière dans l’espoir de relever le défi, celui d’offrir à l’Algérie son deuxième trophée continental.
Déjà, l’instance fédérale a réussi à décrocher l’approbation de
son équipementier Adidas au sujet du barème des primes qu’il s’est
engagé à payer aux joueurs selon les objectifs tracés. Une
source très bien informée à la FAF nous a fait savoir que ledit
barème porte sur une forte prime de l’ordre de 600 000 euros pour
chaque joueur en cas de triomphe final. En cas de qualification en
finale, les coéquipiers de Mahrez obtiendraient chacun la somme de
420.000 euros.
Concernant une éventuelle qualification au dernier carré seulement,
une prime de l’ordre de 100.000 euros sera attribuée à chaque
joueur, affirme-t-on de même source. Pour rappel, Adidas
s’engage, dans le contrat qu’elle vient de renouveler avec la FAF,
de dédier également des primes aux équipes nationales des jeunes
catégories ainsi que celle des dames dans le cas où elles
parviendraient à atteindre les objectifs tracés, comme la
qualification aux Jeux Olympiques de 2020 au Japon par exemple.
Pour revenir à la sélection première, il y a lieu de noter que du
côté du bureau fédéral l’on est déterminé à motiver au maximum les
joueurs de l’équipe nationale en prévision du rendez-vous égyptien,
en les mettant d’abord dans les meilleures conditions de
préparation possibles, tout en leur promettant également de fortes
primes en cas de succès final. C’est que le président de la
FAF, Kheïreddine Zetchi, veut répondre à sa manière à ses
détracteurs qui ne cessent de tirer sur lui à boulets rouges.
Récemment, en marge de l’AG ordinaire de la FAF qui a vu son
prédécesseur, Mohamed Raouraoua, lui proférer de graves
accusations, Zetchi a expliqué qu’il comptait répondre sur le
terrain à tous ceux qu’il accuse de fomenter d’interminables
complots pour le renverser ainsi que le reste de son bureau
fédéral.