Algérie Foot – Depuis sa prise de fonction au printemps dernier, Vladimir Petkovic a clairement annoncé qu’une équipe solide ne se construit pas uniquement avec les meilleurs joueurs ou les stars. Pourtant, en Algérie, cette approche a suscité des critiques, notamment en raison de l’absence de Chaïbi, Belaïli, et plus tôt encore, Mahrez dans ses convocations.
Construire une équipe compétitive, c’est avant tout associer des joueurs capables de fonctionner ensemble en appliquant strictement les consignes. Sur ce plan, Petkovic a réussi à instaurer un véritable esprit d’équipe. Pour de nombreux observateurs, c’est déjà une première victoire. En effet, redresser une équipe qui venait de subir deux éliminations consécutives au premier tour de la CAN 2021 et 2023 relevait du défi. Petkovic a alors fixé des objectifs clairs, notamment le réajustement de la défense, qui semble peu à peu retrouver de la solidité, bien que des améliorations soient encore nécessaires.
Sur le plan du jeu, Petkovic se distingue de son prédécesseur Djamel Belmadi, qui misait sur la possession de balle. Le Bosnien privilégie la vitesse et la virtuosité, une approche qui rappelle l’ADN de l’équipe nationale lors de ses heures de gloire, notamment en 1982. L’entraîneur mise sur des jeunes joueurs explosifs, symbolisés par la convocation de Maza (Hertha Berlin), et envisage d’autres jeunes comme Belloumi et Chiakha. Il amorce ainsi un nouveau cycle, marqué par un rajeunissement inéluctable.
Conscient qu’il ne pourra pas plaire à tout le monde, Petkovic reste indifférent aux critiques qui accompagnent chacune de ses listes de convocations. Il se concentre exclusivement sur ses objectifs : rendre l’équipe nationale compétitive. Et pour l’instant, force est de constater que le projet avance dans la bonne direction.
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