Algérie Foot– Le Karma de l’Algérie s’abat sur un acteur du massacre de 2009 en Egypte des joueurs de l’EN, à leur arrivée au Caire.
Dans un retournement de situation surprenant, le club égyptien de l’Ismaily a annulé l’embauche de Shawky Gharib, ancien entraîneur de l’équipe nationale d’Egypte et ayant également été adjoint de Shehata à l’époque du match qualificatif au Mondial 2010 en Afrique du Sud face à l’Algérie, seulement 48 heures après avoir annoncé sa nomination en tant que nouvel entraîneur de l’équipe. Cette décision inattendue intervient alors même que Gharib avait déjà rejoint la ville d’Ismaïlia et assisté à un match des jeunes de l’équipe. Cette situation rappelle un schéma déjà vécu récemment par l’Ismaily avec un autre entraîneur, Helmy Toulan, en raison de divergences internes au sein de la direction du club.
L’incident fait de Shawky Gharib la victime de l’une des plus brèves nominations à la tête d’un club égyptien pour la saison 2024-2025. Cette affaire rappelle également d’autres événements marquants dans le football égyptien, comme celui de Maetamed Gamal, nommé entraîneur intérimaire du Zamalek en 2017 pour un match crucial contre Al Ahly, avant d’être rapidement remplacé par Ehab Galal quelques heures plus tard.
Bien que la situation de Shawky Gharib soit inédite cette saison, elle n’est pas sans précédent dans l’histoire du football égyptien. En effet, plusieurs entraîneurs ont connu des destins similaires ces dernières années. Un des exemples les plus mémorables reste celui d’Ehab Galal, qui fut nommé sélectionneur de l’équipe nationale égyptienne à l’été 2022 pour une période initialement prévue de deux ans. Cependant, après seulement un mois en poste et trois matchs, dont deux défaites, il fut limogé. Cet épisode a eu un impact psychologique profond sur Galal, qui est malheureusement décédé quelques semaines avant l’épisode de Gharib.
Une autre situation emblématique a eu lieu au sein de la Fédération égyptienne de football en 2023, dirigée par Gamal Allam. Après l’élimination de l’Égypte en huitième de finale de la Coupe d’Afrique des Nations, la fédération a décidé de se séparer de l’entraîneur portugais Rui Vitória et de nommer Mohamed Youssef au poste d’entraîneur principal. Mais, moins de 48 heures après sa nomination, Youssef fut remplacé par Hossam Hassan, une décision qui a encore une fois mis en lumière l’instabilité au sein du management footballistique égyptien.
Ces événements illustrent la difficulté pour les entraîneurs de travailler dans un environnement aussi instable que celui du football égyptien, où les décisions prises peuvent être rapidement révoquées en raison de conflits internes, de pressions extérieures ou de changements d’orientation stratégique de la part des dirigeants.
En ce qui concerne l’Ismaily, le limogeage de Shawky Gharib s’ajoute à une série de décisions contestées par les supporters et les observateurs du football local. Le club semble traverser une période de grande incertitude, et la gestion chaotique de son banc d’entraîneur pourrait affecter la performance de l’équipe pour le reste de la saison.
L’histoire de Shawky Gharib à l’Ismaily n’aura finalement duré que quelques heures, mais elle restera comme un autre chapitre parmi les nombreux rebondissements du football égyptien.
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