Algérie Foot– L’étau se resserre autour de Véron Mosengo-Omba, le secrétaire général de la Confédération africaine de football (CAF), qui fait déjà l’objet d’une enquête interne, et qui a déja été accusé d’avoir comploté contre Motsepe.
Pour revenir sur les faits, Mosengo-Omba aurait tenté de dissimuler un rapport révélateur sur des dysfonctionnements au sein de la CAF, couvrant la période du 1er juillet 2023 au 30 juin 2024. Suite aux révélations concernant ce document, la CAF a annoncé l’ouverture d’une enquête à son encontre. La commission d’audit et de conformité examine désormais minutieusement les graves allégations le visant.
De plus, les interférences de Mosengo-Omba, qui aurait lié une consultante externe à l’enquête, ont conduit la commission à interpeller le président de la CAF, Patrice Motsepe. Ce dernier a alors émis une mise en garde implicite à son adjoint, soulignant que « personne ne dira à cette commission comment mener son enquête. Ils sont indépendants. »
Le président du football africain n’a cependant pas tranché sur la demande de la commission de suspendre Mosengo-Omba jusqu’à la fin de son mandat en juin 2027. Ainsi, une menace de suspension pèse sur lui, la commission ayant recommandé cette sanction, comme l’a rapporté Sport News Africa. Mais Mosengo-Omba n’est pas le seul dans cette situation délicate.
En effet, deux autres hauts responsables de la CAF, ainsi qu’une consultante externe recrutée par Mosengo-Omba, sont également sous le coup de sanctions. Cela inclut le vice-président de la commission d’audit, soupçonné d’être intervenu pour protéger Mosengo-Omba, et le directeur des Affaires juridiques de la CAF. Les décisions finales dépendent désormais du comité exécutif et de Patrice Motsepe, qui aurait souhaité éviter un tel scandale à l’approche de la fin de son mandat.
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