Algérie Foot– Viré d’Algérie par son club, un joueur de l’équipe nationale algérienne obtient un contrat juteux de pas moins de 70.000 euros mensuels.
Les salaires des joueurs de l’Espérance Sportive de Tunis (EST) varient considérablement, révélant un écart frappant entre les revenus des stars de l’équipe et ceux des jeunes joueurs. En tête de liste figure Youcef Belaïli, ailier de l’équipe d’Algérie, qui perçoit le plus gros salaire du club avec 70 000 euros par mois. Juste derrière lui se trouve Yassine Meriah, qui touche un salaire mensuel de 60 000 euros. D’autres joueurs, comme les Brésiliens Yan Sassi et Rodrigo Rodrigues, ainsi que l’Algérien Mohamed Amine Tougai, gagnent entre 20 000 et 40 000 euros par mois.
Cependant, les jeunes talents du club ne bénéficient pas des mêmes conditions. Des joueurs comme Koussay Maâcha, Zinedine Kada, Koussay Essmiri, Ghaith El Ouhabi et Zakaria Laïeb touchent des salaires beaucoup plus modestes, ne dépassant pas 1 000 euros par mois. Cette différence reflète les défis financiers auxquels ces jeunes footballeurs doivent faire face dans le début de leur carrière.
Pour l’Espérance, la gestion des salaires élevés de ses stars représente un défi majeur. Le club, surnommé “Bab Souika”, bénéficie d’une solide assise financière, en grande partie grâce à ses succès en Ligue des champions de la CAF et à sa participation à la Coupe du monde des clubs. Ces succès génèrent des revenus importants, tout comme les abonnements des supporters, sans oublier le soutien financier conséquent de son président, Hamdi Meddeb.
Toutefois, le club doit continuer à relever le défi stratégique de supporter ces salaires élevés, tout en poursuivant ses ambitions sur la scène africaine. Avec l’objectif de décrocher un cinquième titre en Ligue des champions, sous la direction de l’entraîneur portugais Miguel Cardoso, l’Espérance devra maintenir un équilibre entre les investissements dans l’effectif et la performance sur le terrain.
Lire également :
Algérie : la FAF frappe un grand coup et gagne au TAS