Algérie Foot – Dans un entretien accordée au média Afrik Foot, Nasser Sandjak a évoqué la situation de Vladimir Petkovic à la tête de l’équipe nationale algérienne, en soulignant les défis auxquels il a dû faire face en succédant à Djamel Belmadi.
” Arriver après Djamel Belmadi n’était pas simple. Il ne parle pas très bien le français, n’avait jamais travaillé en Afrique auparavant. Il a hérité d’une situation difficile : la sélection restait sur deux CAN ratées et une élimination de la Coupe du monde 2022 face au Cameroun dont je n’ai personnellement toujours pas réussi à me remettre. “, a déclaré Sandjak.
Il a également expliqué que Petkovic avait pour mission de reconstruire partiellement l’équipe tout en gardant la confiance des anciens cadres. ” Des joueurs ne sont plus là, d’autres sont arrivés, et cela ne se fait pas en cinq minutes. Ce n’est pas facile pour le coach de mettre quelque chose en place rapidement. Les résultats sont heureusement globalement positifs : la sélection est bien placée dans son groupe de qualifications pour le Mondial, et elle a bien débuté celles pour la CAN 2025. Mais c’est une période de transition, toujours un peu particulière. “
Sandjak a conclu en soulignant la qualité de l’effectif à la disposition de Petkovic : ” Oui, il y a de la qualité, c’est indéniable. Mahrez bien sûr, Amoura, Bennacer, même s’il est blessé et sera absent plusieurs mois, Zerrouki, Benrahma, Aouar, etc… Petkovic dispose d’un bon effectif, qui va sans doute encore un peu évoluer. “
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