Algérie Foot – Les clubs du Maroc, notamment le Raja, le Wydad et le FAR sont confrontés à un défi de taille : la fuite de leurs meilleurs joueurs vers les clubs égyptiens, un phénomène qui inquiète de plus en plus les supporters marocains. Cette situation est alimentée par les offres financières attrayantes des clubs d’Égypte, renforçant ainsi les adversaires des équipes marocaines dans les compétitions continentales.
Lors du dernier mercato estival, le transfert de Yahya Attiat Allah, une étoile montante du football marocain, du club russe de Sotchi vers Al-Ahly, a marqué les esprits. Il a été suivi par son ancien coéquipier au Wydad, Achraf Dari, qui a quitté le Stade Brestois pour rejoindre le champion d’Afrique. Cette vague de départs s’est poursuivie avec le transfert de Mahmoud Bentaïb, ex-latéral du Raja, au Zamalek, après son passage de Saint-Étienne au “Chevalier Blanc”. Le Zamalek a également manifesté un intérêt pour l’attaquant marocain Karim El Berkaoui, dont le contrat avec Al-Raed s’est récemment terminé.
Les médias marocains observent avec une certaine inquiétude le départ continuel des talents de la Botola vers l’Égypte, un phénomène amplifié par les disparités financières entre les clubs marocains et égyptiens. Les clubs marocains, souvent accablés par des dettes importantes, peinent à rivaliser avec les offres lucratives des clubs égyptiens.
Les experts en football marocain s’attendent à ce que cette tendance se poursuive, en raison des difficultés financières persistantes des clubs de la Botola. Cette saison, le championnat égyptien accueille trois joueurs marocains au sein d’Al-Ahly : Yahya Attiat Allah, Achraf Dari et Reda Slim, tandis que le Zamalek a récemment intégré Mahmoud Bentaïb. En parallèle, Abdelkebir Kharbouch évolue pour le Modern Sport Club, et d’anciens joueurs tels qu’Achraf Bencharki et Mohamed Onajem ont précédemment joué pour le Zamalek, tandis qu’Al-Ahly a compté dans ses rangs Badr Benoun et Walid Azaro.
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