Algérie Foot – L’État algérien prévoit, comme dans de nombreux pays, des primes pour récompenser les performances des athlètes d’élite lors des compétitions majeures, telles que les Jeux Olympiques de Paris 2024. Les médaillés algériens, dont Kaylia Nemour, Imane Khelif et Djamel Sedjati, recevront des gratifications financières selon un barème officiel. Toutefois, en comparant ces primes à celles d’autres nations comme le Maroc, l’écart est frappant.
Imane Khelif, médaille d’or en boxe féminine, percevra 3,5 millions de dinars et un salaire sur deux ans, tandis que Djamel Sedjati, médaille de bronze aux 800m touchera 2,5 millions de dinars avec une année de salaires. Kaylia Nemour, grâce à son titre olympique en gymnastique, remportera 3,5 millions de dinars et 24 mensualités pour sa médaille d’or, avec un bonus d’un million pour sa cinquième place.
Cependant, ces montants restent bien en dessous des récompenses offertes au Maroc, où une médaille d’or vaut 200.000 dollars, soit six fois plus qu’en Algérie. Même en Tunisie, un champion olympique gagne 5.000 dollars de plus. Cet écart souligne la nécessité de revoir le système de primes en Algérie pour valoriser davantage les exploits de nos athlètes et leur offrir des contrats de sponsoring dignes de leurs performances.
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