Algérie Foot – JO Paris 2024 : Kaylia Nemour a évité une grosse taxe en France !
Des récompenses décevantes ? David Douillet, double médaillé olympique en judo, a exprimé sa vive désapprobation ce mardi sur RMC concernant le prélèvement fiscal de l’État français sur les primes accordées aux athlètes tricolores médaillés aux Jeux Olympiques de Paris.
Pour contextualiser, les primes pour les athlètes français sont de 80 000 euros pour une médaille d’or, 40 000 euros pour l’argent et 20 000 euros pour le bronze. Douillet considère ces montants comme « ridicules » pour un pays de la taille de la France. Bien que ces sommes puissent représenter une somme importante pour de nombreux Français, une partie est prélevée par l’État, avec un abattement initial de 10 % et un prélèvement selon un barème progressif.
Douillet qualifie cette fiscalisation de « honteuse » et justifie sa position par deux arguments. D’une part, il note la grande variété des revenus parmi les athlètes : « Pour certains, ces primes sont une simple somme d’argent, tandis que pour d’autres, dans des disciplines moins médiatisées, elles représentent une véritable fortune. » D’autre part, il souligne le long chemin parcouru pour obtenir une médaille, en mentionnant que le temps investi pour décrocher une breloque peut aller de 10 à 15 ans. Réparties sur cette période, les primes ne représentent alors qu’environ 5 300 euros par an.
Le ministère des Sports a prévu une enveloppe de 18,64 millions d’euros pour les primes des athlètes olympiques et paralympiques, plus du double de celle allouée lors des Jeux de Tokyo. Cette enveloppe pourrait être ajustée en fonction des performances des athlètes français, notamment si des sports collectifs comme le football rapportent des médailles. En effet, si Kaylia Nemour était restée en équipe de France elle aurait payé des impôts
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