Nabil Bentaleb a affirmé mardi que son équipe n’était pas favorite mercredi à domicile face aux Anglais de Manchester City (21h00), en match comptant pour les 1/8es de finale (aller) de la Ligue des champions d’Europe.
«Ce sera un match incroyable
pour nous. Je ne vis pas dans un monde de rêve, je sais que ce sera
très difficile, nous savons qu’ils sont bien meilleurs que nous sur
papier. Mais nous sommes là pour jouer et en fin de compte, dans le
football, tout peut arriver», a déclaré Bentaleb dans
un entretien accordé au quotidien anglais The
Independent.
Bentaleb va donner la réplique à un club anglais, trois ans après
son départ en Allemagne 2016 en provenance des «Spurs» de
Tottenham, dirigé par l’Argentin Mauricio Pochettino qu’il avait
lancé en Premier league à l’âge de 19 ans: «Pochettino a été l’un des premiers à croire
en moi. Il m’a fait jouer alors que j’avais 19 ans. Il m’a beaucoup
fait confiance. Je savais qu’il voulait le meilleur pour moi. Je le
respecte à coup sûr, je n’avais eu aucun problème avec lui.
L’Angleterre m’a donné la chance. D’où je viens, en France,
personne ne me l’a donné. Je suis donc à jamais reconnaissant à
Tottenham, à tout le club, à l’administration. Ils m’ont donné
l’occasion de réaliser mon rêve. J’y ai passé beaucoup de temps, je
me suis fait beaucoup d’amis. J’aime ce pays, j’aime le football
là-bas», a-t-il conclu.
Nabil a ajouté: « Je
sais que j’ai commis des erreurs, mais cela m’a aidé à apprendre,
en tant qu’homme. Ces erreurs ne m’empêchent pas de dormir la nuit.
Si j’avais à l’époque 24 ans et que j’étais à Tottenham, je ne
pense pas que je ferais les mêmes erreurs. Je me suis blessé
et quand je suis revenu, je voulais tellement jouer que j’ai eu des
disputes avec Pochettino. J’étais un peu frustré, mais être sur le
banc était de l’apprentissage pour
moi. »