Dans un article publié sur le site “Algérie maintenant”,
Derradji explique que la CAF a accordé aux pays désignés pour
accueillir la CAN 2027 – le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie – un
délai jusqu’à la fin de 2025 pour préparer leurs stades et
infrastructures. Si ces conditions ne sont pas remplies,
l’organisation leur sera retirée.
Le journaliste de beIN Sports souligne que la CAF, confrontée au
report de la CAN 2025 au Maroc et à la non-préparation des pays
organisateurs de 2027, envisage déjà de changer le lieu de la CAN
2027. L’Algérie est apparue comme la seule nation capable
d’organiser une grande compétition à court terme.
Derradji énumère les infrastructures de classe mondiale dont
dispose désormais l’Algérie, telles que les stades rénovés de
Chahid Hamlaoui à Constantine et du 19 Mai à Annaba, ainsi que les
nouvelles infrastructures comme le stade Miloud Hadefi à Oran et le
stade Hussein Aït Ahmed à Tizi Ouzou, récemment inauguré par le
président de la République.
Dans la conclusion de son article, Derradji surprend en
affirmant que l’Algérie refusera la demande de la CAF d’organiser
la CAN 2027. Il indique que l’Algérie, toujours prête à aider
l’Afrique dans les moments difficiles, refusera cette fois
officiellement et publiquement.
Selon Derradji, ce refus ne serait pas un déni de
responsabilité, mais une manière de rétablir l’honneur. L’Algérie
n’attend pas l’organisation de la CAN pour construire des
infrastructures pour son peuple ; elle poursuit déjà une dynamique
de développement d’événements sportifs pour servir la jeunesse
arabe et africaine. Cette décision s’inscrit dans le respect des
valeurs et des principes de l’Algérie, refusant le chantage et les
pratiques immorales qui caractérisent de plus en plus les
organisations politiques, économiques, culturelles et sportives à
travers le monde.