Algérie Foot – L’Algérie, ayant participé aux JO de Paris 2024, prévoit de trainer en justice un célèbre média français.
L’athlète algérien Djamel Sedjati et le Comité olympique algérien, prévoient de déposer une plainte contre le journal français “L’Équipe”, qui a affirmé que le médaillé de bronze aux Jeux olympiques de Paris 2024 faisait l’objet d’une enquête judiciaire.
Peu après la victoire de Sedjati dans l’épreuve du 800 mètres, “L’Équipe” a publié un article suggérant que l’athlète était visé par une enquête judiciaire. Selon le journal, des agents de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique, également chargé de la lutte contre le dopage, auraient perquisitionné le village olympique le 8 août, soit la veille de la demi-finale du 800 mètres, dans le cadre d’une enquête centrée sur le sportif algérien.
Le rapport des médias français précise que “les forces de l’Office central, doté de pouvoirs judiciaires, ont effectué des perquisitions dans le cadre de l’enquête ouverte par le parquet de Paris”. Le journal a indiqué que cette enquête visait non seulement Djamel Sedjati, vice-champion du monde en 2022, mais aussi son entraîneur, Ammar Benida.
Cette fuite d’information, relayée par la presse française quelques minutes après la victoire de Sedjati, suscite des interrogations sur ses motivations. Il est également notable que seule la chambre de Sedjati ait été fouillée dans le village olympique, à l’exclusion des autres athlètes.
“L’Équipe” a tenté de transformer cette affaire en un débat public, mettant en doute la légitimité de la médaille de bronze remportée par l’athlète algérien. Un membre de la délégation algérienne présente à Paris a toutefois relativisé l’affaire, affirmant qu'”il s’agit d’une procédure courante et normale dans de telles compétitions internationales, surtout pour un athlète pressenti pour décrocher une médaille aux Jeux olympiques”.
Depuis le 2 août, Djamel Sedjati a été soumis à cinq contrôles de routine sans qu’aucune anomalie ne soit détectée, a ajouté notre source. Ni Sedjati ni son entraîneur n’ont quitté leur résidence au village olympique, et Ammar Benida était même présent dans le stade où s’est déroulée la finale du 800 mètres, assistant à la course sous les yeux des caméras du monde entier.
Le Comité olympique algérien a vigoureusement dénoncé ces “attaques médiatiques françaises” contre Sedjati, qualifiant les accusations d’injustifiées et exprimant sa profonde indignation. Le Comité a réaffirmé son soutien total à Sedjati et à tous les athlètes représentant l’Algérie, soulignant que toute tentative de remettre en question leur intégrité est une attaque contre le sport algérien dans son ensemble.
Cette affaire rappelle les précédentes attaques médiatiques françaises contre des athlètes algériens, notamment lors des Jeux olympiques de 2020, lorsque le champion olympique Taoufik Makhloufi avait été ciblé de manière similaire.
Par ailleurs, les athlètes algériens ayant participé aux JO auront un accueil officiel, ce lundi 12 aout à l’aéroport international d’Alger, de la part du ministre Hammad.
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