Algérie Foot – 24 heures après que l’arrivée de Vladimir Petkovic a été officiellement annoncée en équipe d’Algérie, de nouveaux détails émergent concernant son contrat et les objectifs qui lui sont assignés par la Fédération algérienne de football de Walid Sadi. Ces révélations ont été faites par nos confrères de DZ Foot.
Le Croato-Suisse âgé de 63 ans s’apprête à parapher un contrat le liant à la fédération algérienne de football jusqu’au 31 décembre 2025, couvrant ainsi une période d’un peu plus d’un an et demi. Cette durée a été délibérément choisie pour englober la fin des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, prévues pour novembre 2025.
En cas de qualification pour le mondial, le contrat de Petkovic sera automatiquement prolongé de sept mois, prenant ainsi fin le 31 juillet 2026. Quant à sa rémunération, elle a été fixée à 135 000 euros mensuels, avec la condition que Petkovic soit présent en Algérie pendant trois semaines par mois, assorti de quelques exceptions.
Contrairement aux spéculations précédentes, aucun objectif spécifique n’a été formellement établi pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025. Ainsi, Walid Sadi est bel et bien tombé dans le panneau avec Petkovic et refait la meme erreur qu’avait fait la FAF avec Belmadi (contrat sans objectifs). Cependant, il est tout de même attendu que l’équipe nationale algérienne atteigne au minimum les huitièmes de finale de la compétition.
En ce qui concerne son staff technique, Petkovic sera accompagné de deux adjoints étrangers : un entraîneur suisse et un préparateur physique italien. Le reste de l’équipe sera constitué de l’entraîneur des gardiens, Messai, qui est sous contrat fédéral et faisait partie du précédent staff dirigé par Djamel Belmadi.
Dans un tout autre registre, avant l’arrivée de Vladimir Petković, la Fédération algérienne de football (FAF) avait déjà fait appel à d’autres entraîneurs yougoslaves, à savoir Zdravko Rajkov et Milovan Rajevac (de Serbie) ainsi que Vahid Halilhodžić (de Bosnie-Herzégovine).
Feu Rajkov a contribué à amener les “Verts” en finale de la Coupe d’Afrique des Nations 1980 au Nigeria, aux côtés de Mahieddine Khalef, réalisant ainsi un exploit historique lors de leur deuxième participation à ce tournoi continental. Il a également dirigé deux matchs (aller-retour) sur les huit matches que l’équipe nationale a disputés lors des qualifications pour la Coupe du Monde 1982, résultant en une autre réalisation historique avec la qualification pour la Coupe du Monde espagnole.
Halilhodžić a mené les “Guerriers du Désert” aux huitièmes de finale de la Coupe du Monde 2014 au Brésil, une première sans précédent. Quant à Rajevac, sa période a été courte, durant seulement trois mois.
En ce qui concerne les autres écoles de formation que la FAF a adoptées :
– L’école française : Lucien Leduc, qui a eu l’honneur de qualifier et de diriger également l’équipe nationale à la CAN 1968 en Éthiopie, lors de sa première participation. Ainsi que Jean-Michel Cavalli et Christian Gourcuff.
– L’école soviétique : l’entraîneur décédé Evgueni Rogov, qui a contribué à qualifier les “Verts” pour la Coupe du Monde 1982 en Espagne, aux côtés de Mohamed Maouche (membre actuel du bureau fédéral de la FAF) et Rabah Saâdane. Après avoir supervisé six des huit matchs de qualification. Rogov a également mené l’équipe nationale à la troisième place de la CAN 1988 au Maroc.
– L’école roumaine : les entraîneurs Domitru Maicu, Marcel Pigulea et Mertcia Radulescu.
– L’école belge : Georges Leekens et le regretté Robert Waseige.
– L’école espagnole : Lucas Alcaraz.
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