Algérie Foot – Le président de la FAF, Walid Sadi, qui est pressé par le temps pour désigner le nouveau coach de l’équipe d’Algérie se voit encore poussé à bout.
En effet, un proche à Walid Sadi, à savoir Nadir Bouzenad, le secrétaire général de la fédération algérienne de football est sévèrement critiqué par Bahloul, ancien membre du Bureau fédéral avec Zetchi, qui a été viré par la FAF. Ce dernier l’accuse ouvertement d’avoir été derrière son éviction, allant jusqu’à affirmer que Walid Sadi est ” mené en bateau “.
” Peut-être que le président pense que le SG est en train de lui rendre service, alors qu’il le mène en bateau, il croit qu’on est encore en conflit, alors que notre réconciliation a été actée à Constantine. Je me souviens d’ailleurs d’un article paru dans les colonnes de Compétition avant cette rencontre intitulé Sadi-Bahloul le face-à face, mais depuis, je ne sais pas s’il a changé de position.”, a notamment affirmé Bahloul.
Notons que, la récente décision du Bureau Fédéral (BF) de suspendre définitivement Amar Bahloul, l’ancien président de la Ligue Régionale de Football (LRF) d’Annaba, a suscité une vive réaction de sa part. Il a choisi de s’exprimer ouvertement dans une interview accordée à Compétition, pointant du doigt le secrétaire général de la Fédération algérienne de football (FAF), Nadir Bouzenad, qu’il accuse d’être derrière cette mesure.
Interrogé sur son ressenti face à sa suspension, Bahloul a exprimé sa surprise mais a souligné que ce qui le choquait le plus n’était pas tant la décision en elle-même que les circonstances qui l’ont précédée. Il a rappelé une réunion antérieure où le président de la FAF avait loué les efforts de sa ligue, ce qui rendait la suspension d’autant plus incompréhensible à ses yeux.
Les contradictions entre les remarques positives du président de la FAF et la décision du BF ont été soulignées par Bahloul, qui s’interroge sur les motivations derrière sa suspension. Il a affirmé n’avoir jamais été convoqué pour s’expliquer avant que la mesure ne soit prise, ce qui l’a pris au dépourvu.
Bahloul n’a pas mâché ses mots en accusant ouvertement Nadir Bouzenad d’être derrière cette décision, allant jusqu’à évoquer une éventuelle vengeance de la part de ce dernier. Il a nié toute irrégularité dans la gestion de sa ligue, contestant les allégations de carences financières avancées par la FAF. Il a également critiqué le processus de suspension, soulignant l’absence de toute procédure régulière et la modification suspecte du procès-verbal de la réunion du BF.
” J’ai envoyé un courrier par Whatsapp et par mail. J’ai clarifié la situation au président et lui ait dit que les intérimaires installés dans notre ligue s’étaient substitués à la commission d’audit, alors qu’ils avaient été désignés pour gérer la compétition et pas plus. Je lui ai expliqué aussi qu’il y a un conflit entre le président de la Ligue de Souk Ahras et moi, car il voulait faire accéder un club de sa région au détriment de l’éthique et de l’arbitrage, sans oublier mon refus de lui valider le dossier de son SG qui cumulait cette fonction et celle de SG du club de la ville mais aussi entraîneur de leurs U17, alors que l’actuel intérimaire lui a validé la licence. Bouzenad savait que le PV était attendu, vu que le peuple attendait des nouvelles du nouveau sélectionneur, il y a eu un premier PV à 17h puis un second où on a rajouté une phrase qui a été dictée, par une force occulte. Sans l’aval du président, le SG est habitué de ce genre de chose, la décision de me poursuivre en justice n’a pas été décidée par le BF, elle a été rajoutée, je le jure devant Dieu qu’il s’agit d’une manœuvre de Bouzenad sur qui je m’étais complètement trompé. C’est pour faire plaisir à une personne bien précise, une force protégée par les medias. Raouraoua avait raison de l’éjecter.”, a expliqué Bahloul.
Enfin, Bahloul a exprimé sa confiance dans la transparence de sa gestion, mettant en avant le professionnalisme de son directeur administratif et financier (DAF) ainsi que la clarté de ses comptes. Il a dénoncé ce qu’il perçoit comme un règlement de comptes orchestré par des responsables régionaux, pointant du doigt le président de la Ligue de wilaya d’Annaba et celui de Souk Ahras.
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