Algérie Foot – Walid Sadi, président de la FAF a apporté des précisions au sujet du nouveau sélectionneur de l’équipe d’Algérie.
« Pour l’instant, nous n’avons pas encore finalisé avec le nouvel entraîneur de l’EN . Tout sera tiré au clair d’ici la semaine prochaine », a affirmé le président de la fédération, dans des déclarations diffusées par l’ENTV.
Outre cela, il a rendu hommage aux arbitres ayant participé à la CAN. « On est détérminés à mettre en place la VAR, à partir de l’année prochaine et à aider encore plus les arbitres. Je demande également au responsable de la commission d’arbitrage à etre strict, notamment avec les arbitres qui ne sont pas à la hauteur des matchs à fort enjeu, surtout lors de la phase retour du championnat. Il faudrait faire respecter l’éthique sportive », a-t-il insisté.
Notons qu’en marge du Bureau fédéral qui s’est tenu le mercredi 21 février 2024, une cérémonie de remise des insignes aux arbitres internationaux s’est déroulée au Centre Technique National de Sidi Moussa. Cette cérémonie, orchestrée par la Commission fédérale d’arbitrage (CFA), a été présidée par M. Walid Sadi, Président de la Fédération algérienne de football. Parmi les participants figuraient les arbitres internationaux, les membres du bureau fédéral ainsi que M. ABID CHAREF Mehdi, Directeur National de l’Arbitrage (DNA).
M. ABID CHAREF a introduit la cérémonie en fournissant le contexte approprié, puis a invité le président de la fédération à prendre la parole. Celui-ci a profité de cette occasion pour adresser ses félicitations au corps arbitral pour son dévouement et les efforts déployés afin de rehausser le niveau de l’arbitrage. Le président Walid SADI a exprimé ses vœux de réussite à tous les arbitres présents et a réitéré l’engagement de l’instance qu’il dirige à leur fournir les moyens nécessaires et à les soutenir tout au long de leur parcours arbitral.
Dans un autre registre, il est à signaler que, la Fédération algérienne de football (FAF) traverse une période tumultueuse, confrontée non seulement à la recherche d’un successeur pour Djamel Belmadi, mais également à des difficultés financières majeures, qui nécessiteront probablement une intervention financière de l’État.
Depuis son élection le 21 septembre dernier, Walid Sadi, président de la FAF, est sous pression pour résoudre rapidement la question épineuse du nouveau sélectionneur national. Avec les matchs à venir contre la Bolivie et l’Afrique du Sud en mars, l’urgence est palpable. Après le limogeage de Belmadi suite à l’élimination des Fennecs au premier tour de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), la décision concernant son remplaçant devrait être prise rapidement.
Le choix se porterait probablement sur Vladimir Petkovic, ancien sélectionneur de la Suisse, ou sur José Peseiro, actuellement en fin de contrat avec le Nigeria. Cependant, en plus de cette quête urgente d’un nouvel entraîneur, Walid Sadi doit également faire face à une situation financière précaire, exacerbée par les révélations d’une enquête diligentée par l’État sur la période 2017-2023.
Depuis cette période, la FAF a vu ses caisses considérablement diminuer. Sous l’ancienne présidence de Mohamed Raouraoua, l’organisation bénéficiait d’une situation financière confortable, mais depuis, les dépenses ont largement dépassé les revenus. Des enquêtes menées par les autorités financières ont révélé des dépenses excessives, avec des sommes importantes engagées dans divers domaines, tant sur le territoire national qu’à l’étranger.
Les salaires des employés de la FAF, tant administratifs que techniques, ont atteint des niveaux excessifs, et la fédération éprouve désormais des difficultés à honorer ses obligations financières à temps. De plus, les primes versées aux joueurs ont été particulièrement généreuses, alimentant encore davantage les problèmes financiers.
La FAF se retrouve également en dette envers certains fournisseurs et prestataires de services. En décembre dernier, il a été révélé qu’une agence française spécialisée dans l’événementiel attendait toujours d’être payée pour des services rendus à la fédération.
Ces enquêtes pourraient entraîner des poursuites judiciaires contre les dirigeants impliqués dans la gestion financière de la FAF. Malgré ces difficultés, la fédération peut compter sur une aide financière de l’État et de certains sponsors pour redresser la barre. La compagnie pétrolière nationale Sonatrach, par exemple, devrait augmenter son financement de la FAF, tout comme la société de télécommunications Mobilis, également partenaire de longue date de la fédération.
Walid Sadi a exprimé son intention de renforcer ces partenariats, ce qui pourrait se traduire par un soutien financier supplémentaire. En fin de compte, l’État devrait jouer un rôle clé dans la résolution des problèmes financiers de la FAF, avec une recommandation probable pour une augmentation des financements de la part des sponsors principaux.
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