Djamel Belmadi reste silencieux et persiste dans sa position
face à la décision de la Fédération algérienne de football (FAF) de
mettre fin à son mandat en tant qu’entraîneur de l’équipe nationale
algérienne, suite à l’échec lors de la récente Coupe d’Afrique des
Nations en Côte d’Ivoire. Pendant ce temps, le président de la FAF,
Walid Sadi, poursuit ses négociations avec d’autres coachs pour
succéder au vainqueur de la CAN 2019.
Dans ce contexte, des informations obtenues par “Al Araby Al
Jadeed” auprès d’une source proche de Dely Brahim indiquent que
Sadi a informé la FIFA de la résiliation du contrat de Djamel
Belmadi afin de prévenir tout litige juridique lorsque le nouveau
patron de la barre technique des Fennecs sera annoncé.
Ces mêmes informations révèlent que cette décision préventive de
la FAF découle de la conviction de Sadi quant à sa capacité à
remporter un éventuel bras de fer avec coach Djamel devant la FIFA
pour des compensations financières, étant donné que l’entraîneur
aurait violé certaines clauses de son contrat, notamment son
absence lors d’une réunion de rupture du contrat peu après son
retour de la dernière Coupe d’Afrique des Nations.
Parallèlement, Belmadi rejette les offres de la FAF visant à
mettre fin à son contrat moyennant une indemnité de deux ou trois
mois de salaire. Le technicien de quarante-sept ans, limogé donc de
son poste, cherche à obtenir tous les paiements prévus dans son
contrat jusqu’en 2026. Cette position ferme de sa part découle de
son mécontentement quant à la manière dont la résiliation de son
contrat a été annoncée, à savoir via un tweet de Walid Sadi sur son
compte Twitter.