Algérie Foot – Malgré trois revers successifs avec l’équipe nationale d’Algérie, Djamel Belmadi a été dévalorisé alors même qu’il a accompli ceci.
La récente victoire de la Côte d’Ivoire à la Coupe d’Afrique des Nations 2024, sous la direction d’Emerse Faé, souligne la prédominance croissante des entraîneurs africains dans le football continental. Cette réussite marque la troisième année consécutive qu’un entraîneur africain remporte la compétition, après les succès de Djamel Belmadi en 2019 avec l’Algérie et d’Aliou Cissé en 2021. Cela témoigne de la montée en puissance des sélectionneurs locaux, qui méritent désormais davantage de reconnaissance.
Au cours des dix dernières éditions de la CAN, les entraîneurs africains ont dominé, remportant le titre à sept reprises depuis 2006. Ce succès a débuté avec l’exploit historique de l’Égypte et de son entraîneur, Hassan Shehata, qui a conduit les Pharaons à trois victoires consécutives. Cette performance a posé les bases pour les futurs entraîneurs africains, représentant un défi à relever.
Des figures telles que Stephen Keshi avec le Nigeria en 2013, Djamel Belmadi avec l’Algérie en 2019, Aliou Cissé en 2021 et Emerse Faé en 2023 ont suivi cette voie en remportant le titre pour leur pays. Seuls Hervé Renard avec la Zambie (2012) et la Côte d’Ivoire (2015), ainsi que Hugo Broos avec le Cameroun (2017), ont réussi à briser cette tendance. Cette série de victoires met en lumière le travail acharné et les progrès réalisés dans le domaine de l’entraînement en Afrique, soulignant l’importance croissante des talents locaux dans le coaching du football africain.
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