Algérie Foot – La recherche du successeur de Djamel Belmadi à la tête de l’équipe nationale de football d’Algérie suscite un grand intérêt au sein de la Fédération algérienne de football (FAF). Dans cette optique, la FAF a mis en place une commission spéciale chargée de sélectionner les candidats potentiels pour le poste d’entraineur de l’équipe d’Algérie. Cette démarche vise à établir une liste restreinte des candidats finaux.
La Coupe d’Afrique des Nations (CAN) a pris fin, marquée par une victoire éclatante des Ivoiriens sur les Nigérians. Cette compétition continentale a également été le théâtre de l’observation attentive du président de la Fédération Algérienne de Football (FAF), Walid Sadi. Après avoir assisté aux matchs et aux réunions de la Confédération Africaine de Football (CAF) le week-end dernier, Sadi est rentré tôt hier matin en Algérie, signe d’une accélération des démarches dans le dossier du nouveau sélectionneur, bien que celui-ci semble déjà bien avancé.
Comme rapporté précédemment, la commission ad hoc a retenu 11 noms, parmi les 29 entraîneurs ayant postulé pour le poste. Cette liste a réservé quelques surprises, avec la présence de coaches moins connus comme l’Anglo-Américain Anthony Hodson et le Slovène Ermin Siljak, ainsi que l’entraîneur de la Pologne lors de la dernière Coupe du Monde, bien que ces candidats ne répondent pas aux critères requis pour le poste. Suite à un nouveau tri, 6 noms ont été sélectionnés, comprenant des entraîneurs renommés tels que Petkovic, Broos, Queiroz, et Peseiro, tous ayant une expérience récente lors de la CAN. De plus, la candidature d’Aliou Cissé, ancien sélectionneur du Sénégal pendant 9 ans, a également été prise en considération.
Selon une source proche de la commission, la candidature de Cissé a été récemment introduite dans la course, bien qu’il n’ait pas encore pris de décision concernant son avenir avec la fédération sénégalaise. Cependant, ses agents ont pris les devants pour le présenter comme un candidat sérieux, ce qui lui a valu une place parmi les finalistes. Une nouvelle sélection est en cours, et Cissé pourrait même faire partie des quatre derniers candidats, en vue de la décision finale.
Une réunion décisive est prévue ce jeudi 15 février, au cours de laquelle tous les membres de la commission se réuniront pour discuter des résultats de leurs recherches et des détails rapportés par Sadi après son voyage en Côte d’Ivoire. Les trois principaux prétendants au poste, à savoir Peseiro, Queiroz et Cissé, semblent se détacher du lot, bien que la décision finale dépende de leur adéquation avec les critères de sélection établis précédemment.
Il se murmure dans les coulisses que le favori pour le poste d’entraineur de l’équipe d’Algérie serait Peseiro, bien que ce dernier ait exprimé sa volonté d’attendre la fin du mois avant de prendre une décision concernant son avenir. Si l’annonce du nouveau sélectionneur n’est pas faite ce jeudi, elle pourrait être reportée à la réunion du Bureau Fédéral le 21 février, dans le but de restaurer la légitimité de cette instance dans le processus de sélection.
Par ailleurs, Boualem Laroum, membre de ladite commission, avait déclaré : “Nous avons examiné plusieurs CV et avons sélectionné 6 profils correspondant techniquement à l’équipe d’Algérie. D’autres critères seront également pris en compte.” Il a également précisé qu’il ne recevrait aucune rémunération pour sa participation à cette mission d’aide à la sélection du nouveau sélectionneur de l’équipe d’Algérie.
“Le nouvel entraîneur doit avoir une connaissance du continent africain, maîtriser la communication, et adopter une philosophie de jeu adaptée à l’équipe d’Algérie”, a-t-il ajouté concernant les exigences requises. Il a également mentionné que des informations supplémentaires ont été obtenues grâce à des sites spécialisés et à leurs propres connaissances. Laroum a répondu à la question de savoir si une autre réunion était prévue pour proposer un seul nom à Walid Sadi en disant : “Le travail technique a été effectué, mais nous sommes toujours disponibles si nécessaire.”
Interrogé sur le salaire du nouveau coach, Laroum a affirmé que cela ne relevait pas de ses compétences. Il a également répondu à propos de l’absence des CV des entraîneurs locaux en disant : “La porte était ouverte pour tout le monde.” Il a souligné qu’il était important de comprendre que l’équipe d’Algérie n’était pas un terrain d’essai pour les entraîneurs, et que le respect du pays devait primer.
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