Algérie Foot – La quête du successeur de Djamel Belmadi à la tête de l’équipe nationale de football d’Algérie soulève de nombreuses interrogations au sein de la Fédération algérienne de football (FAF). Dans cette optique, la FAF a mis en place une commission ad-hoc chargée de désigner les candidats potentiels pour le poste d’entraîneur des Verts. Cette initiative, selon le communiqué de l’instance, vise à établir une short-list des candidats finaux.
” On a étudié plusieurs CV, et on a fini par choisir 6 profils qui correspondent techniquement à l’équipe d’Algérie. D’autres critères seront également pris en compte. “, a affirmé Boualem Laroum membre de ladite commission, qui a précisé qu’il ne sera pas du tout payé pour cette mission d’aide au choix du nouveau sélectionneur de l’équipe d’Algérie.
” L’entraineur doit connaitre le continent africain, il doit maitriser la communication, il doit avoir une bonne philosophie de jeu et adaptée à l’équipe d’Algérie. On a pu avoir des informations supplémentaires grace à des sites spécialisés et grace à nos connaissances. “, a-t-il ajouté, au sujet des conditions requises. ” Le travail technique a été fait, mais on est toujours là, si besoin “, c’est ainsi qu’a répondu Laroum sur la question de savoir si une autre réunion était prévue pour proposer au final un seul nom à Walid Sadi.
Questionné sur le salaire du nouveau coach, Laroum a affirmé que ça ne le regardait pas. ” La porte était ouverte pour tout le monde “, a-t-il également répondu au sujet de l’absence des CV des entraineurs locaux. ” Certains ayant remporté une coupe U17 se considérent comme des entraineurs, il faudrait savoir que l’équipe d’Algérie n’est pas un champs pour faire des tests, il fallait donc respecter notre pays “, a-t-il insisté.
La mise en place d’un comité de concertation par Sadi semble témoigner d’une volonté de transparence dans le processus de sélection du nouveau sélectionneur. Ce comité, composé de personnalités anciennes et jeunes du football algérien, est dirigé par Ameur Mansoul, Directeur technique national. Cependant, il est ironique de constater que ce dernier a récemment déclaré qu’il n’était pas de son ressort de choisir le prochain entraîneur de l’équipe d’Algérie, soulignant que cette responsabilité revenait au bureau fédéral et à Walid Sadi lui-même.
De plus, le fait que Sadi ait annoncé la séparation avec Belmadi et son départ sans réunion préalable avec le bureau fédéral suscite des interrogations quant au rôle effectif de la commission ad-hoc dans le processus de sélection du successeur de Belmadi. Cette situation soulève également des questions sur la gestion financière de la FAF, alors que les ressources financières de l’instance ne sont pas au mieux de leur forme et qu’il faudra probablement les renforcer pour recruter un entraîneur de renom.
Dans ce contexte, le choix du prochain sélectionneur de l’équipe nationale algérienne revêt une importance capitale pour l’avenir du football en Algérie, et il est impératif que ce processus soit mené de manière transparente et professionnelle pour assurer la réussite future de l’équipe nationale.
De son coté, l’ex sélectionneur national de l’équipe militaire, Younès Ifticen, a pris la parole pour exprimer sa déception face à la performance de l’équipe nationale algérienne lors de la Coupe d’Afrique des Nations. Il a déclaré au site “Awras” que l’équipe algérienne est arrivée à la fin d’un cycle, et qu’il est nécessaire de rajeunir et d’injecter du sang neuf dans les rangs de l’équipe nationale.