Algérie Foot – Moussa Saib a plaidé en faveur de la nomination d’un entraîneur jeune et en phase avec les éléments composant l’équipe nationale d’Algérie, dans un entretien accordé à nos confrères de ” Goal “.
Ancien joueur de la JS Kabylie, Moussa Saib est resté éloigné de la scène footballistique depuis sa dernière expérience en tant qu’entraîneur, mais sa passion pour le ballon rond demeure intacte. Avec 73 sélections sous le maillot de l’équipe nationale d’Algérie, il reste un observateur attentif de l’équipe nationale, notamment lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Saib suit de près les débats concernant le nouveau sélectionneur et a partagé ses réflexions avec GOAL.
Interrogé sur le profil idéal du futur entraîneur de l’Algérie, Saib a souligné l’importance d’un encadrement composé d’anciens joueurs professionnels qui connaissent la mentalité des joueurs locaux, ainsi que celle des joueurs issus de l’immigration. Il insiste sur le fait que le contact avec cette jeunesse est primordial.
” Le profil idéal ? On part du principe que le football n’a jamais été une science exacte. Même en ramenant le plus grand entraineur, il peut gagner ou passer à côté. Et vice-versa. Moi, mon idée et à mon humble avis, il faut faire un staff élargi composé d’anciens joueurs qui ont joué en professionnel. Et qui connaissent la mentalité de nos joueurs locaux. Ou un peu des deux. Là, la majorité des joueurs qui composent la sélection sont issus de l’immigration. Il faudrait quelqu’un qui a le contact facile avec cette jeunesse. “, insiste Moussa Saib.
Concernant l’expérience en Afrique, Saib estime qu’elle n’est pas un critère indispensable. Selon lui, la réalité se joue sur le terrain et l’aspect décisif est la capacité de l’entraîneur à faire jouer ensemble les joueurs et à trouver des solutions tactiques. Il souligne également l’importance de l’acceptation par les joueurs, affirmant que ce sont eux qui font l’entraîneur.
Sur la question de recruter un entraîneur local ou étranger, Saib met en avant l’importance du contact humain et de la compréhension des joueurs. Il estime qu’un entraîneur ne doit pas nécessairement être surdiplômé pour réussir et rappelle que certains entraîneurs ont commencé leur expérience en Coupe d’Afrique des Nations avec succès.
Interrogé sur une éventuelle candidature au poste de sélectionneur, Saib a déclaré qu’il était loin des terrains depuis longtemps et que ce n’était pas dans ses prérogatives. Il évite de juger le bilan de Djamel Belmadi à la tête de l’équipe nationale, laissant cette responsabilité à la Direction technique nationale.
Enfin, concernant le renouveau de la sélection, Saib insiste sur la nécessité de régénérer l’effectif et de donner leur chance aux jeunes joueurs affamés de prouver leur valeur. Il estime que le moment est venu de préparer l’équipe pour l’avenir, en mettant en avant la nécessité d’un changement de cap après les récents échecs de l’équipe nationale.
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