Algérie Foot – Après le président Tebboune, qui aurait ordonné d’accorder toutes les facilitations à Sadi, après le récent échec de l’équipe d’Algérie à la CAN, c’est désormais autour de l’Ambassadeur algérien en France de se mettre de la partie.
” L’élimination de l’équipe d’Algérie c’est un mal pour un bien, une nouvelle histoire est entrain de débuter “, a confié Said Moussi à notre confrère Bouali. ” L’équipe est composée d’Algériens ou qu’ils soient et quelque soit le pays ou ils vivent “, a-t-il ajouté à la fin d’un match de Rugby de l’équipe d’Algérie qu’il est allé soutenir.
” On a manqué d’humilité et quand on est venus on nous a dit que c’était la CAN la plus facile “, regrette de son coté Sofiane Benhassen, présisent de la Fédération algérienne de Rugby.
Pour rappel, touchée par une crise financière, la Fédération Algérienne de Football (FAF) trouve du réconfort dans le soutien des pouvoirs publics, dirigés par le président algérien Abdelmadjid Tebboune. D’après nos sources, le président Walid Sadi aurait reçu des assurances des décideurs algériens, Tebboune en tête, quant à la résolution imminente de cette crise financière affectant la FAF et l’équipe d’Algérie. Cette intervention vise à permettre au nouveau dirigeant de la FAF de concrétiser ses ambitions et objectifs.
Autrefois bénéficiaire d’importantes ressources financières, la FAF fait désormais face à une situation budgétaire moins favorable. Le président fraîchement élu, Walid Sadi, a constaté la nécessité de restreindre les dépenses au maximum. Cette rigueur budgétaire s’est déjà traduite par la non-reconduction de nombreux contrats de travail expirés le 31 décembre dernier, notamment au Centre technique national de Sidi Moussa, où un sureffectif a été identifié.
Dans un contexte où l’État algérien a octroyé d’importantes aides financières à la FAF, une surveillance accrue de la comptabilité de l’instance est désormais en place. Un agent ayant suggéré le nom d’un entraîneur à la FAF a révélé à nos confrères de Compétition que “Sadi m’a dit que l’époque des dépenses excessives est révolue, et que l’État algérien exige que le budget soit bien géré.” Le président de la FAF est informé que toutes les finances de la fédération seront scrutées chaque année.
Il est important de noter que la FAF n’adopte pas une politique d’austérité, mais le président Sadi est chargé de gérer rigoureusement les fonds publics. Des précédents de dépenses excessives, notamment des salaires modestes et des primes généreuses après la victoire à la CAN 2019, ont eu des conséquences financières sur la FAF.
Concernant le recrutement d’un nouvel entraîneur en remplacement de Djamel Belmadi, le président de la FAF est conscient de l’importance de faire un choix judicieux. Malgré des contraintes budgétaires, des assurances auraient été fournies à Walid Sadi quant à la prise en charge du salaire du futur entraîneur par les pouvoirs publics. Cette mesure vise à satisfaire les attentes du public algérien qui réclame un entraîneur de renom pour guider l’équipe nationale, notamment en vue de la Coupe d’Afrique 2025 au Maroc et de la Coupe du Monde 2026.
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