Algérie Foot – L’intervention des pouvoirs publics algériens, menés par Tebboune, dans les problèmes de l’équipe d’Algérie a porté ses fruits.
On a appris en journée que les autorités algériennes, et à leur tete le président Tebboune, a promis une aide conséquente à Walid Sadi, dans le but de régler tous les problèmes auxquels fait face l’équipe d’Algérie : indemnisation de Belmadi et salaire du nouveau sélectionneur. Suite à cela, Walid Sadi a revu à la hausse le salaire qu’il compte offrir au nouveau sélectionneur, pour passer des 120.000 euros mensuels initialement à 180.000 euros.
Par ailleurs, nos confrères de ” Awras ” affirment que le coach croate, Vladimir Bitorajac Petković, ancien sélectionneur suisse, pourrait bien être le nouvel entraîneur de l’équipe nationale algérienne. Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Walid Sadi, a récemment voyagé à l’étranger pour négocier avec l’entraîneur qui succédera à l’ancien sélectionneur national, Djamel Belmadi, à la tête de l’équipe nationale algérienne. Il aurait eu une entrevenue avec lui.
Sur la table du président de la FAF ont été présentées plusieurs candidatures, notamment celle de l’entraîneur portugais Carlos Queiroz, de l’Espagnol Julen Lopetegui, ainsi que d’Amir Abdou, le sélectionneur de l’équipe nationale de Mauritanie.
Aux côtés de Petković, le président Walid Sadi envisage la possibilité de recruter un autre grand entraîneur, en l’absence d’un accord officiel avec le Croate. Carlos Queiroz, l’entraîneur portugais précédemment en charge des équipes du Qatar, de l’Égypte et du Portugal, en particulier de l’Iran lors de la dernière Coupe du Monde au Qatar et entre 2011 et 2019, est également dans la course. Halilhodzic, ainsi que deux demi finalistes de la CAN sont également sur la short-list du président de la FAF.
On a appris de sources sures que la piste de Hervé Renard est tombée à l’eau, car ayant exigé d’entamer sa mission après les JO de Paris. La FAF de son coté a exigé au Français de démissionner s’il comptait vraiment rejoindre l’Algérie. Ainsi, sauf changement de dernière minute, il ne sera pas coach de l’EN.
Il convient de noter qu’il sera annoncé dans les prochains jours qui sera le prochain entraîneur de l’équipe nationale algérienne, avant la date butoir du 15 février prochain.
Tebboune, équipe d’Algérie : qu’en est-il de l’Egypte ?
Dans un autre registre, l’Union égyptienne de football a annoncé le limogeage du sélectionneur portugais, Rui Vitória, de l’équipe nationale égyptienne après son échec à la Coupe d’Afrique des Nations 2024, qui se déroule actuellement en Côte d’Ivoire.
Cette décision intervient après l’élimination de l’Égypte de la CAN 2024 par la République démocratique du Congo en huitièmes de finale, n’ayant réussi à remporter aucun match au cours du tournoi continental sur quatre rencontres. Outre cela, le salaire faramineux du coach et ses erreurs dans le choix des joueurs ont également joué contre lui.
De son coté, la Fédération égyptienne de football a publié une déclaration sur son compte officiel sur les réseaux sociaux “X” : “Le Conseil d’administration de la Fédération égyptienne de football, suite à sa réunion d’aujourd’hui pour discuter des rapports techniques et administratifs concernant la participation de l’équipe nationale à la Coupe d’Afrique des Nations, a décidé de remercier le Portugais Rui Vitória, l’entraîneur de l’équipe nationale égyptienne, ainsi que son staff, en étudiant les curriculum vitae des entraîneurs étrangers et en les présentant lors de la prochaine réunion.”
Le communiqué ajoute : “Le Conseil a décidé d’approuver la nomination de Mohamed Youssef en tant qu’entraîneur général de l’équipe nationale égyptienne jusqu’à la sélection d’un entraîneur étranger et la constitution du reste du staff.”
Il convient de noter que la Fédération de football avait entamé des négociations avec l’entraîneur Vitória ces derniers temps afin de réduire la valeur de la clause de résiliation de son contrat. La Fédération a finalement convenu avec Vitória d’échelonner le paiement de la clause de résiliation, équivalente à trois mois de salaire, soit 600 000 dollars américains.
Pour le remplacer, il semblerait que Queiroz soit en pole position, d’après le média Winwin.
🚨 | توجيه الشكر لروي فيتوريا وجهازه المعاون
قرر مجلس ادارة الاتحاد المصري لكرة القدم عقب اجتماعه اليوم لمناقشة التقارير الفنية والإدارية بشأن مشاركة المنتخب الوطني في بطولة أمم أفريقيا كوت ديفوار 2023 ، توجيه الشكر للبرتغالي روي فيتوريا المدير الفني لمنتخب مصر وجهازه المعاون… pic.twitter.com/agC9iVa4t6
— EFA.eg (@EFA) February 4, 2024
De son coté, Ahmed El-Mohamady, l’ancienne star du football égyptien, a attribué au coach portugais Roy Vitoria la responsabilité de l’élimination de l’équipe nationale égyptienne en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2023. Il a affirmé que ses plans tactiques n’ont pas réussi au cours des quatre matchs.
L’équipe égyptienne a quitté le tournoi africain dès les premiers stades des éliminatoires, éliminée par la République démocratique du Congo aux tirs au but après un match nul 1-1 à la fin du temps réglementaire et des prolongations. C’est un résultat décevant pour la nation qui a remporté la CAN à sept reprises, ne réussissant pas à enregistrer la moindre victoire avec quatre matchs nuls consécutifs.
Suite à cette élimination précoce, l’Égypte a été soumise à une vague de critiques, en particulier sur les médias sociaux, car les attentes étaient élevées. La responsabilité de l’échec a été largement attribuée à l’entraîneur Vitoria.
El-Mohamady a déclaré lors d’une interview à beIN Sports : “L’équipe égyptienne a mal paru lors de la CAN, tout comme les équipes de l’Algérie et de la Tunisie. Ce sont des noms importants dans le monde du football africain, et il faut revoir le football égyptien et reconsidérer l’entraîneur.”
Il a ajouté : “L’entraîneur porte la plus grande part de responsabilité dans la sortie précoce de la CAN. Le coach a montré une mauvaise performance et assume 90 ou 95% de la responsabilité de l’élimination. Il a commencé le tournoi avec une formation et une planification médiocres, tactiquement c’était mauvais, ses choix étaient mauvais et malheureux. Il faut reconsidérer l’entraîneur.”
El-Mohamady a poursuivi en parlant des solutions nécessaires pour que l’équipe égyptienne retrouve sa force, affirmant que l’équipe nationale a toujours compté sur des entraîneurs nationaux qui ont remporté des championnats. Il estime que l’entraîneur égyptien est le plus qualifié pour diriger l’équipe à l’avenir et la ramener aux championnats.
Interrogé sur une éventuelle carrière d’entraîneur, El-Mohamady a répondu : “Pas pour le moment, peut-être à l’avenir. J’ai suivi toutes les études de coaching. Peut-être dans le futur, pourquoi pas.”
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