Algérie Foot – Samuel Eto’o se retrouve confronté à une série d’accusations portées contre lui, révélées dans un dossier soumis à la FIFA. Actuellement président de la Fédération camerounaise de football, il est impliqué dans des affaires de matches truqués, de propagation de fausses informations, de menaces, d’incitation à la violence et d'”abus de pouvoir”. L’ancien vice-président de la Fecafoot, Henry Njalla Quan Junior, a transmis ce dossier à la FIFA et est lui-même sous enquête de la part de la CAF. Cette dernière a confirmé enquêter sur des allégations de “conduite inappropriée” visant Eto’o. La FIFA a même été sollicitée pour le démettre de ses fonctions suite à plusieurs incidents.
Njalla Quan Junior prétend qu’un match entre son académie et le Kumba City FC a été truqué par Eto’o, qualifiant l’incident de “plus scandaleux… de l’histoire de l’humanité”. Eto’o est également accusé d’avoir favorisé la promotion d’une équipe appartenant à un “proche associé”, Valentine Nkwain. Victoria United a été promu après avoir remporté 11 de ses 17 derniers matches de la saison, malgré quatre défaites initiales.
En outre, les relations entre Njalla Quan Junior et Eto’o se sont détériorées, conduisant l’ex-attaquant à envoyer un message de menace, affirmant : “Je suis un mafieux de cette révolution et dans cette mafia spécifique, nous ne trahissons pas nos dirigeants.”
Rappelons que Samuel Eto’o avait été filmé donnant un coup de genou brutal à un homme après un match entre le Brésil et la Corée du Sud lors de la Coupe du monde 2022 au Qatar. Bien qu’il fût un habitué des matchs au Moyen-Orient, il s’est retrouvé impliqué dans une bagarre post-match, incident signalé à la police.
Outre cela, le département sport du New York Times a pu consulter divers messages WhatsApp, emails, lettres et enregistrements audio provenant d’un ancien cadre de la Fecafoot. Ces éléments soutiennent de multiples accusations à l’encontre de Samuel Eto’o et de ses proches, incluant leur implication présumée dans des matchs truqués, des abus de pouvoir, des menaces physiques, une incitation à la violence et la diffusion de fausses informations au Cameroun. Ces allégations ont été formulées par l’ancien vice-président de la FECAFOOT, Henry Njalla Quan Junior, qui les aurait transmises à la commission d’éthique de la FIFA dès juillet dernier.
Cependant, il est intrigant de constater l’absence de développements significatifs depuis cette divulgation. Interrogée à ce sujet, la CAF a répondu au média américain en précisant que l’enquête est toujours en cours. La CAF a souligné que, conformément à sa déclaration initiale, Samuel Eto’o est présumé innocent tant qu’une instance judiciaire compétente n’aura pas conclu autrement. Pour le moment, ni la FIFA, ni l’ancien joueur camerounais, ni son entourage, ni ses avocats n’ont émis de commentaires à ce sujet.
Samuel Eto’o a réagi avec un seul mot : ” mensonge ”
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