Algérie Foot– La course pour remplacer Djamel Belmadi à la tête de l’équipe nationale d’Algérie prend une tournure inattendue alors que Carlos Queiroz, un entraîneur de renom, voit sa candidature ignorée par Walid Sadi en raison d’un critère surprenant : la langue anglaise. C’est en effet ce qu’a appris Fennec Football de sources proches de la FAF.
Bien que Queiroz possède une feuille de route impressionnante, Sadi, président de la Fédération algérienne de football (FAF) aurait décidé de privilégier un entraîneur francophone pour l’équipe d’Algérie. Ce choix écarte ainsi Queiroz, malgré ses compétences indéniables, en raison de sa maîtrise de la langue anglaise.
Ancien sélectionneur du Qatar, Queiroz a récemment dirigé l’équipe dans la perspective de la Coupe du Monde 2026. Cependant, des désaccords sur la vision de l’entraîneur portugais ont mis fin prématurément à sa collaboration avec le Qatar.
Bien que Queiroz n’ait pas officiellement communiqué sur ses projets futurs, il reste ouvert à reprendre un poste d’entraîneur. La perspective d’atteindre la Coupe du Monde 2026 avec une autre sélection semble être le scénario le plus probable pour Queiroz, qui aspire à poursuivre sa carrière au plus haut niveau, avec une préférence pour le coaching international plutôt que le retour aux clubs.
Fort de 40 ans d’expérience en tant qu’entraîneur, Queiroz détient le record du nombre de matches (248) et de victoires (134) en tant que sélectionneur, dépassant des figures emblématiques telles que Zagallo et Low. Son taux de réussite de 54,8% le classe juste derrière ces deux légendes du football.
Un autre fait impressionnant de la carrière de Queiroz est d’avoir accédé et disputé les phases finales de quatre Coupes du Monde, un exploit partagé uniquement avec Walter Winterbottom et Oscar Tabarez.
Les arguments en faveur de Queiroz étaient nombreux, notamment son expérience en Afrique, sa maîtrise du français, et son passé avec des nations passionnées comme l’Égypte, l’Iran, le Portugal et la Colombie. Tactiquement fort et pragmatique, Queiroz possédait des atouts indéniables, mais son incapacité à s’exprimer en français a finalement conduit à l’écartement de sa candidature. Ce choix, basé sur la langue plutôt que sur le mérite, soulève des questions sur les critères de sélection de la FAF et sur la manière dont les qualifications et les compétences des entraîneurs sont évaluées dans le monde du football.
Il est à signaler que, nos confrères de Echourouk ont affirmé que le CV de Queiroz était sur la table de Walid Sadi, qui serait entrain de l’étudier. C’est une rumeur à prendre avec des pincettes, sachant que la FAF insiste sur le fait que le nouveau coach de l’EN doit etre francophone.
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