Algérie Foot – En une déclaration sans équivoque sur le plateau d’El Watania TV, Farid Maataoui soulève des interrogations cruciales sur la perception changeante des entraîneurs de l’équipe nationale algérienne, notamment à travers le prisme de Vahid Halilhodzic et Djamel Belmadi.
Dans le monde du football, l’évaluation des entraîneurs est souvent teintée de subjectivité, de comparaisons et de perceptions changeantes. Ces derniers temps, une voix autorisée, en la personne de Farid Maataoui, s’est exprimée sur El Watania TV, suscitant des réflexions intrigantes sur la manière dont Vahid Halilhodzic et Djamel Belmadi ont été perçus par le public algérien.
Des hauts et des bas de Halilhodzic
Maataoui rappelle aux spectateurs la période faste sous la tutelle d’Halilhodzic, où l’Algérie s’est qualifiée pour la Coupe du Monde et a atteint les huitièmes de finale, des exploits historiques. Cependant, il souligne une nuance intrigante : Halilhodzic a quitté la CAN 2013 dès le premier tour, un fait qui n’a pas été accueilli avec la même sévérité que celle que Belmadi subit actuellement.
« Je tiens à rappeler à ceux qui ont peut-être oublié que Vahid Halilhodzic, sous la direction duquel nous nous sommes qualifiés pour la Coupe du Monde et avons atteint les huitièmes de finale pour la première fois dans l’histoire, a quitté la CAN 2013 dès le premier tour. À l’époque, peu de voix se sont élevées pour accuser Halilhodzic, et la plupart insistait pour qu’il continue à travailler dans les meilleures conditions. », a déclaré Farid Maataoui.
Le déséquilibre dans les jugements
La réflexion de Maataoui pointe du doigt une disparité flagrante dans la façon dont le public évalue les performances des entraîneurs. Il se demande pourquoi, lors de la CAN 2013, Halilhodzic a échappé aux critiques alors que Belmadi semble être sur un fil constant, prêt à être critiqué à la moindre occasion. Le commentateur va même jusqu’à insinuer que certains anticipent un éventuel échec de Belmadi lors de la prochaine CAN pour justifier une critique virulente.
« Il est intéressant de noter cette disparité dans le traitement réservé aux entraîneurs. Pourquoi n’avons-nous pas pointé du doigt Halilhodzic lorsque les résultats n’étaient pas au rendez-vous à la CAN 2013, alors que tout le monde semble prêt à critiquer Djamel Belmadi à la moindre occasion ? Certains semblent même attendre un éventuel échec de Belmadi lors de cette CAN pour le bombarder de critiques. », a-t-il conclu.
Cette analyse soulève des questions pertinentes sur les critères changeants appliqués aux entraîneurs de l’équipe nationale, mettant en lumière le contraste entre les époques et la manière dont le succès et l’échec sont mesurés dans le monde du football algérien.
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