Algérie Foot – Christophe Galtier, ancien entraîneur de l’OGC Nice, comparaît au tribunal de Nice aujourd’hui pour des accusations de harcèlement moral et de discrimination, déclenchées par des déclarations présumées discriminatoires envers son effectif. Les récits des joueurs, dont Youcef Atal et Hicham Boudaoui, jettent une lumière intrigante sur les coulisses du club.
Au tribunal, l’absence des joueurs accusateurs crée une atmosphère particulière. Le président Chemama, devant Christophe Galtier, entreprend la lecture détaillée des auditions, dévoilant les allégations portées contre l’entraîneur.
Youcef Atal : éclaircissements et mise en place
Youcef Atal, convoqué lundi prochain pour des accusations de “provocation à la haine en raison de la religion”, déclare n’avoir jamais été témoin de discrimination religieuse. Il souligne que le club a pris des mesures pour permettre la pratique religieuse, démentant toute animosité directe de Galtier.
Hicham Boudaoui : appréhensions et inquiétudes
Hicham Boudaoui confirme avoir “entendu” que Galtier aurait tenu des propos préoccupants sur les joueurs “arabes et noirs”. Il évoque la crainte de l’entraîneur quant à la performance pendant le ramadan, mais n’a pas déposé de plainte.
Billal Brahimi : un témoignage différent
Billal Brahimi, bien que n’ayant pas été témoin de discrimination, rapporte une question étonnante de Galtier lors de la signature de son contrat, liée à sa pratique religieuse. Il mentionne des pressions sur le ramadan susceptibles d’affecter le temps de jeu.
Analyse des temps de jeu
Les temps de jeu des joueurs présumés victimes ne révèlent pas clairement de discrimination. Certains, affirmant en avoir été victimes, apparaissent régulièrement sur la feuille de match, soulignant l’absence de preuves tangibles.
Le témoignage de Bob Ratcliffe
Bob Ratcliffe, propriétaire de l’OGC Nice, note le désaccord initial de Galtier concernant le recrutement de Brahimi, qui a changé après l’avoir vu jouer. Il encense par ailleurs le professionnalisme de l’entraîneur.
Le procès en suspens
Le procès, marqué par des témoignages indirects et des lectures d’auditions, ne semble pas apporter de preuves flagrantes des accusations. Le malaise persiste dans la salle, laissant la cour dans l’attente de développements plus concrets. Les parties civiles restent étonnamment discrètes, ajoutant une couche de mystère à cette affaire qui continue de captiver l’attention.
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