L’équipe nationale d’Algérie avait fait
bonne impression à Brésil 2014. C’était il y a trois ans déjà. Un
laps de temps pendant lequel se sont mêlés et quelques fois
entremêlés esprit de bilan, satisfaction, fierté,
impatience.
Les espoirs pour une qualification à Russie 2018 se
sont envolés sous les coups zambiens et un coaching
aléatoire. L’Algérie doit dorénavant assumer le fait d’être
attendue partout.
Quelques espoirs aussi subsistent.
Le football est enraciné en Algérie. Ses deux
qualifications mondiales consécutives ont confirmé bien des
choses.
Depuis 1982 un patrimoine international algérien
est visible sur le plan international. Pas que continental.
L’effectif actuel permet d’espérer tout comme le précédent parcours
en coupe du monde. Brahimi, Mahrez sont incontournables. Mais aussi
Soudani et Slimani révélés à l’origine localement. Cette sagesse
d’avoir puisé dans le championnat national a été un des plus.
L’Algérie doit apprendre la patience, l’esprit de synthèse. Le
footballeur algérien a des qualités intrinsèques. Il lui reste à
parfaire sa culture tactique.
Le psychologique impactant particulièrement le
football de haut niveau, il est très intéressant de présenter un
parallélisme avec la Turquie du football. L’Algérie a une culture
historique marquée par un esprit belliciste. Tout comme les
conquérants ottomans. Sur le plan sportif cela peut porter
d’intéressants fruits. La Turquie l’a prouvé en 2002 et 2008. C’est
au tour de L’Algérie de miser sur le long terme. et viser haut
en Coupe du Monde du Qatar 2022.
Par :
Gianguglielmo Lozato ( Expert du Football mondial, en exclusivité
avec Fennec Football )